Comme nous l’avons expliqué sur la page d’accueil de notre site web, un moyen de paiement a pour fonction de favoriser la transmission ou la circulation de la monnaie. Sans moyen de paiement, il serait tout bonnement impossible de régler nos dépenses. Or, grâce aux systèmes interbancaires, l’échange et la compensation de monnaie sont devenus une réalité.
Toutefois, au fil des âges, un nombre toujours plus important de services et de solutions de paiement a pris d’assaut le marché. Ces moyens de paiement, on peut aussi bien les utiliser pour le commerce de proximité que pour régler des achats sur la toile. La plupart des méthodes pour payer ayant fait leur apparition après les années 2000 ont été construits autour de supports connectés. Il existe ici une nuance qu’il est nécessaire d’appréhender. Plus le temps passe, et moins les moyens de paiement se différencient. Par contre, les nouveaux usages de paiement d’un bien ou service tendent, eux, à se diversifier. Regardons maintenant quelles sont les deux grandes familles de moyens de paiement.
Les instruments de paiement corporels sont des moyens épousant une forme matérielle et qui servent de « support au paiement ». Ils se présentent bien souvent sous la forme d’un morceau de papier imprimé disposant d’une valeur faciale, à la manière des billets de banque. Véhicules monétaires par excellence, ces instruments corporels permettent de réaliser tout type de transaction financière mais servent aussi à annuler une éventuelle dette contractée auprès d’un créancier.
On notera qu’en France et dans le reste du monde, pas moins de huit méthodes de paiement corporelles sont couramment utilisées. Il s’agit pour la plupart d’instruments familiers qui sont largement employés aux niveaux national et international. Leur utilisation est d’ailleurs assez simple. Un instrument corporel indémodable n’est autre que les coupures et pièces de monnaie. Par exemple, l’euro est en vigueur dans l’ensemble de la zone monétaire où la devise est libellée.
Les instruments de paiement incorporels sont, comme leur nom l’indique, des moyens partiellement ou totalement dématérialisés. Il faut dire qu’avec l’émergence des nouvelles technologies, le monde assiste à une digitalisation de l’espace financier. En effet, les banques et institutions monétaires s’orientent de plus en plus vers des outils numériques. La disparition des méthodes physiques au profit des règlements digitaux suit le cours des évolutions techniques. Les nouvelles générations se sont rapidement familiarisées aux instruments incorporels, ce qui n’est pas forcément le cas de leurs aînés.
Alors que l’écosystème économique a tendance à se digitaliser dans son ensemble (notamment dans les domaines des crédits, des assurances et des e-services), on notera que l’objectif de cette convergence vers les instruments de paiement dématérialisés est également de réduire les coûts des transactions financières, sans compter que de telles méthodes facilitent aussi grandement le quotidien des utilisateurs, les échanges monétaires étant beaucoup plus fluides et rapides.
Si nous détaillerons ultérieurement la nature de chaque instrument de paiement corporel et incorporel, il convient de préciser que ces derniers ne diffèrent qu’en raison des supports auxquels ils sont affiliés (physique ou digital). En effet, tous les instruments de paiement, qu’ils soient corporels ou incorporels, ont exactement le même objectif : garantir la transmission, l’échange et la circulation de la monnaie entre les différentes entités concernées, qu’il s’agisse des consommateurs, des banques, des institution financières, des prestataires de services ou des États.
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